Rappelons que le vendeur est tenu de vendre :
* un animal conforme à la destination attendue par le vendeur
* un animal exempt de vices cachés
* et, désormais depuis le 17/02/2005, un animal exempt de défauts de conformité mais uniquement dans les ventes entre un professionnel et un amateur.
* sont ainsi exclues, les ventes entre amateurs ,entre professionnels, et enfin les ventes aux enchères publiques.
Se pose évidemment la problématique de la définition de professionnel et de consommateur.
En l’espèce l’affaire a été rendue à propos d’une mère dont le fils faisait de la compétition avec 4 ou 5 chevaux.
Mais, c’est à chaque tribunal d’apprécier les notions de professionnels et de consommateurs ; ce qui risque de poser beaucoup de problèmes …
A priori la notion est très vaste et englobe au surplus tous les vices cachés.
Pendant un délai de 6 mois, le défaut de conformité est présumé comme existant au moment de la vente, et le professionnel devra démontrer que c’est l’utilisateur qui a fait un mauvais usage de l’animal…. ce qui est particulièrement difficile.
Passé ce délai de 6 mois, c’est l’acquéreur qui devra démontrer l’antériorité de défaut de conformité, et ceci pendant 2 ans du jour de la vente.
Les articles L 211 -9 et suivants envisagent la possibilité d’une reparation ou d’un remplacement du bien, sinon, l’acheteur pourra solliciter le remboursement de tous les dommages et intérêts, frais de pension et frais d’entretien du cheval.
Chacun pourra constater que ces dispositions sont inappropriées à la vente des chevaux et les contentieux explosent, ce qui n’est pas une bonne chose pour la sécurité des transactions.